Si le secteur de l’économie sociale et solidaire doit s’engager dans la campagne, jusqu’où aller dans la prise de position ?

Les acteurs de la solidarité ont une place à part entière sur les territoires. Notre engagement citoyen nous oblige à rappeler sans honte nos valeurs et nos fondamentaux au profit « des sans voix ». En ce sens, nous avons une responsabilité politique.

Mais attention, défendre nos valeurs et notre projet, ne signifie pas de donner des consignes de vote. Si TARMAC est politique, c’est qu’elle a un impact sur tout ce qui crée du lien social, sur l’environnement, les sujets qui font société.

TARMAC n’est pas politisée. Nous avons un rôle de médiateur et défendons notre rôle d’apaisement dans un contexte politique et social tendu et polarisé. C’est pourquoi, au-delà des prises de position prises par beaucoup d’organisations ou d’entreprises, nous avons choisi d’agir concrètement en rappelant ce qui fait le lien dans notre société.

L’économie et le social sont étroitement liées. Nous sommes complémentaires avec des finalités différentes. Sans les entreprises qui créent l’activité économique, l’insertion durable des personnes précaires ne serait pas envisageable.

Alors, nous nous associons au plaidoyer des entreprises qui prônent de conserver « un environnement favorisant le développement et la prospérité de tous ».

TARMAC s’inscrit comme un acteur économique de son territoire, avec et pour les entreprises productrices de richesses, par conséquent pour les personnes en situation de précarité que nous accompagnons à l’autonomie.

En un mot, nous militons pour une société unie dans un environnement stable et serein dans lequel chacun à sa place !