Un refuge en attendant l’asile

 

De la jungle de Calais à la création des Centres d’accueil et d’Orientation

En 2015, l’État décide de résorber les jungles de Calais, ces campements de fortune où se massent les réfugiés, dans l’attente de la traversée qui les mènera, enfin, en Angleterre. Des centaines d’Afghans, de Soudanais, d’Erythréens, grimpent dans des cars.

Un peu partout en France, s’ouvrent des Centres d’Accueil et d’Orientation, structures éphémères dans lesquelles ils seront hébergés en attendant que leur demande d’asile soit instruite et qu’une décision positive mette, peut-être, un terme à leur errance…

2 centres d’accueil TARMAC, 336 places

Aujourd’hui, l’association gère 336 places d’hébergements (CADA et HUDA) pour demandeurs d’asile, réparties sur 2 sites :

  • Celui de la Mariette, au Mans, accueille exclusivement des hommes isolés. Il comprend  50 places en foyer collectif et 58 dans des appartements en colocation. S’y ajoutent 28 places en hôtels pour les cas d’urgence.
  • Celui des Sablons, rattaché au siège de l’association, s’adresse majoritairement aux familles et comprend 200 places en logement diffus, c’est-à-dire sur des appartements situés au Mans, à Coulaines, Allonnes, Le Lude et Château du Loir…

« Notre mission, c’est d’accueillir les personnes avec dignité. On se donne du temps pour la socialisation, l’intégration », résume Alexandre Bulot, Responsable du service demande d’asile.

Un vendredi soir à la Mariette, lire plus…