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« Je souhaite que la honte change de camp » Gisèle Pélicot.

« Je souhaite que la honte change de camp » Gisèle Pélicot.

L’affaire tristement médiatisée de Madame Gisèle Pelicot nous rappelle qu’en France 220 000 femmes subissent des violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex conjoint.

Il est crucial de comprendre que la honte ne devrait jamais être placée sur la victime de crimes sexuels.

Malheureusement, les victimes peuvent intérioriser cette honte en raison de :

ℹ️ la culture du viol qui blâme souvent les victimes et minimise les actes des agresseurs.
ℹ️ la peur du jugement de la famille, des amis ou de la société en général.
ℹ️ la dépendance émotionnelle ou/et financière vis à vis de l’agresseur, ce qui peut rendre difficile de le dénoncer.
ℹ️ les menaces et manipulations de l’agresseur pour maintenir le silence de la victime.

‼️La victime n’est jamais responsable, peu importe les circonstances. Le viol ou l’agression sexuelle est un CRIME et la faute incombe uniquement à l’agresseur.

Il est courageux de parler. Briser le silence est un acte de courage qui peut aider à mettre fin aux abus et à protéger d’autres victimes potentielles.

Les victimes ne sont jamais seules. De nombreuses ressources sont disponibles pour soutenir et protéger les victimes, notamment la famille ou des associations (a l’instar de TARMAC).

🎗️Madame Gisèle Pelicot : BRAVO ! Vous faites preuve d’un immense courage en faisant face aux 51 hommes accusés de vous avoir violé alors que vous étiez droguée par votre propre mari. Vous avez mon soutien indéfectible.

Ce procès historique marque un processus de retournement du regard.

Benjamin PARIS, Directeur Général